Depuis Ce qui nous lie, ses grosses ficelles scénaristiques et sa voix off péniblement explicative j avais tiré un trait sur Klapish. Et puis les avis ont ete tellement favorables autour de moi que j'ai fini par me dire qu En corps échapperait à ce jugement. Je l'ai donc vu hier. Bien mal m'en a pris.
Je ne peux que réitérer les memes critiques qu'est ce que c'est que ce scénario creux?. Les flash back de la danseuse avec sa mère arrivent vraiment avec leurs gros sabots, son père est caricatural, le rôle et les dialogues de Muriel Robin (tres juste au demeurant) sont dignes d''Angelique ange gardien. Quant à l'héroïne, je n'adhère ni a l'idée de la danseuse classique qui decouvre la danse moderne à 26 ans, ni a la subtilite du jeu quand Klapisch lui demande de dire Aïe pour joier la douleur, ni à son appart 3 pièces avec terrasse sous les toits de montmartre.
Seule la danse qui sauve l'héroïne, sauve le film. Ca, klapisch sait le filmer et la sublimer. Ouf, je n'ai pas complément perdu mon temps.
Et mention speciale à Francois Civil, en gros forceur, qui est à peu pres le seul personnage à m'avoir convaincu.