Une ouverture sublime où Klapisch dans la représentation d’un ballet, capte le corps de la danseuse en mouvement, et plus tard, qu’il s’agisse de danse classique ( plus aérienne) ou danse contemporaine (bien ancrée dans le sol) filme le corps dans toutes ses tensions et sa libération. Un film plein d’humanité, qui parle de courage, de réparation psychique et corporelle, de résilience et surtout de la vertu de l’art . Marion Barbeau, lumineuse, incarne un n personnage touchant qui recouvre le gout de vivre dans un processus de reconstruction. Elle bouge, vibre, vit, elle est extraordinaire. De la blessure à la résilience, Klapisch filme l’énergie du corps dans l’instant fugitif où il se sent revivre. La danse est une libération. « La danse ne donne rien en retour, ni manuscrit à garder, ni peintures à mettre au mur ou même à exposer dans les musées, ni poèmes à publier ou à vendre, rien sauf cet instant fugace, unique, où vous vous sentez vivre ». Merce Cunningham