Il y avait eu "En eaux troubles" en 2018. Voici maintenant "En eaux très troubles", autrement dit : "Meg 2. The Trench". C'est adapté d'un roman de science-fiction américain titré "The Trench" (La fosse). Et donc il y a quand même, à la base, un scénario un peu consistant et construit. Heureusement, parce que ça dure presque deux heures. Le film comporte un prologue (assez sympa) qui se passe 65 millions d'années avant notre ère, et qui permet de nous familiariser avec deux espèces de "bestioles" qu'on retrouve dans la suite du film. Tout de suite après le prologue, on se retrouve de nos jours, et là l'histoire comporte en gros trois parties : Partie I Présentation des principaux "héros" de l'histoire (humains et meg), Partie II Les humains présentés juste avant (des scientifiques) s'aventurent dans une fosse du Pacifique qui descend jusqu'à 8.000 mètres de profondeur, fosse isolée du reste de l'océan par une couche d'eau glacée (je crois) que les animaux marins ne peuvent franchir ; et donc, dans les grandes profondeurs de cette fosse subsistent des animaux préhistoriques, dont des mégalodons (ou requins géants), Partie III Conséquence d'une rivalité économico-idéologique impitoyable entre deux entreprises (l'une dirigée par les scientifiques du début du film, bien intentionnés et hautement moraux, l'autre par des personnes qui n'ont en tête que l'appât du gain), la couche d'eau glacée, qui isolait les animaux préhistoriques du monde d'aujourd'hui, est percée ou trouée par une violente explosion sous-marine, et les animaux préhistoriques, mégalodons en tête (ils sont 3 ou 4, dont une femelle très vaguement apprivoisée par un scientifique), envahissent notre monde, émergeant non loin d'une île baptisée "Fun Island" et ils y foutent le bordel, comme on peut imaginer, tandis que les deux entreprises rivales poursuivent leur lutte, mais maintenant à ciel ouvert.
Tout ça est parfaitement débile, comme mon titre l'annonce, mais c'est relativement distrayant. L'affiche du film et la B. A. annoncent clairement la couleur. Ceux qui viennent voir du "meg" pour se changer les idées et/ou qui aiment les sensations fortes, en ont, plus ou moins, pour leur argent. Malgré beaucoup d'approximations et imperfections techniques, le résultat n'est pas si mauvais.