"En Eaux Troubles"...v'là le titre de merde. Il s'appelle "The Meg" en VO! THE MEG!!! C'est fou cette faculté qu'ont les distributeurs français à changer les titres pour les remplacer par de la merde. Les spectateurs ne sont pas (tous) débiles. On comprend que "The Meg" ça veut dire "Megalodon"...
Bref!
The Meg c'est mauvais. Pourtant j'ai une grande tolérance aux navets. J'ai essayé de m'accrocher à ces petites choses qui font qu'un film raté peut devenir, avec pas mal de second degré, un truc sympa. Mais là non. Il n'y a rien. Si ce n'est un tunnel de clichés sortis tout droits des années 80 :
Le héros au passé douloureux qui dit : "plus jamais de la vie je ne referai ça!" mais qui pour sauver un proche doit le refaire.
Le héros alcoolico-taciturne.
Le coup de foudre au premier regard entre deux personnes que tout oppose.
La petite fille toute cute qui joue les entremetteuses.
Le noir rigolo, rappeur et peureux.
Les explications scientifiques incompréhensibles.
Les plans qui défient toute logique du genre : "au lieu de fuir et d'alerter les autorités...et si on affrontait un requin géant avec deux trois bouts de ficelle?"
La geek emo sexy qui hacke des trucs en quelques clics (surement appris dans son école de mannequinat)
Le milliardaire salopard.
N'en jettez plus!
Un océan de clichés. Mon dieu.
"Jonas", incarné par Statham est monoexpressif. C'est impressionnant! Et il passe le film à stalker la p'tite asiat scientifique. #metoo direct! Sans déconner, il passe son temps à lui tourner autour, parfois l'air de rien, parfois il se colle à elle direct. Genant...
Quid du requin? C'est surement le meilleur acteur du film. Ses scènes sont les meilleures. Elles sont pas mal foutues d'ailleurs. C'est la réussite de The Meg.
A part ça...Ah si, j'ai bien aimé le fait qu'ils pensent à leurs morts tout au long du film.
Ah oui, l'image est assez sombre. Bon, ça c'est peut être l'écran dégueulasse de l'UGC les Halles...
The Meg...c'est de la merde..en boîte...de thon...