Tourné comme un vrai documentaire et non comme ceux de la propagande télévisuelle, ce film montre la violence des larbins des grands patrons qui, sanglés dans leur costume-cravate Hugo Boss ou leur tailleur Chanel, débitent leurs discours d'étudiants en management et montre aussi la violence de la police privée renforcée par la police de l'État pour sauver les bénéfices exorbitants des actionnaires.
La meilleure scène confronte les dirigeants de la grève et des syndicalistes qui négocient dans leur dos des arrangements avec la direction [47'22].
La séquence photos de famille n'apporte rien bien au contraire [46'34] et le suicide de Laurent transforme le conflit social en problème personnel.