Faux film iranien mais vrai produit hollywoodien ("les bons-les méchants, les beaux-les moches, les cools-les coincés") destiné surtout à un public occidental, qui trouvera sans peine ce qu'il est venu chercher : condamnation obligée du régime des Mollah (difficile à défendre, je l'accorde...), solidarité émouvante avec la jeunesse dorée de Téhéran qui est brimée, poids démesuré de la religion etc. etc. etc.
Tout cela n'est pas faux, mais question authenticité, allez savoir pourquoi, on n'y croit pas une seconde. Tout fait toc. Rien à voir avec des petits bijoux du même ordre que sont Taxi Téhéran, les femmes du bus 678 ou le Persépolis de Satrapi.
Reste une histoire d'amour impossible pas si mal racontée, et une Sarah Kazémy belle comme un soleil méditerranéen, filmée d’ailleurs de façon très amoureuse par la réalisatrice qui devait penser la même chose que moi à son sujet.
le petit point cancel culture
C’est un peu feignant sur le fond et la forme, mais la Commission des œuvres autorisées accorde tout de même une mention assez bien au score LGBT.