Harold Lloyd, avec ses lunettes rondes et son sourire email diamant est un personnage positif : il lui arrive des poisses et il trouve toujours le moyen de s'en sortir !
"En vitesse" et le troisième de ses films que je vois après "Safety last" et le puissant "Le petit frère".
"En vitesse" se déroule et fut tourné presque entièrement à New York, souvent avec de petites caméras (du à l'extrême popularité de Lloyd), ce qui nous permet de découvrir la grosse pomme il y a près d'un siècle désormais et la découvrir ainsi est évidemment nostalgique.
Le film joue déjà sur la nostalgie : le temps est révolu pour les tramway à cheval et Harold enquillant les petits boulots espère un jour combler sa fiancée avec qui il trouve le moyen de passer une journée au parc d'attractions : partie assez longue voire interminable du film mais qui enquille les gags à commencer par les dégâts que peut faire un crabe dans une poche de veste (vous avez bien lu) et trouve bien le moyen de devenir un héros, être estimé auprès de son grand-père : c'est aussi une forme de richesse. Des brigands veulent que son grand-père abandonne son tramway à cheval mais il refuse et ils vont tenter de s'en débarrasser. Mais Harold vient à la rescousse, avec, évidemment, les dégâts que cela peut causer - une bagarre impressionnante et totalement burlesque en pleine rue - et une course-poursuite finale saisissante (et un peu improvisée) à travers New York.
"En vitesse" est l'un des meilleurs Harold Lloyd : aussi bien par ses gags fréquents du à l'imagination débordante du comique et de ses scénaristes, que par la narration - le premier intertitre indique qu'une jeune femme est amoureuse de son propre grand-père ! - souvent sarcastique et des dialogues rapides, spontanés.