Bad Timing est un film avec une narration complètement morcelée.
Habituel pour le cinéaste Nicolas Roeg.
Le métrage nous plonge dans une relation amoureuse toxique.
On connaît déjà l'issue, il faut comprend le pourquoi.
Alors pourquoi un psychologue propre sur soi s'intéresse à une femme aussi volage ?
Pourquoi une femme fatale, qui peut avoir le monde a ses pieds, s'intéresse à ce type ?
La passion amoureuse au détriment de la raison.
Tout cela entrecoupé d'une enquête policière.
La prestation de Theresa Russell est clairement le point fort du film.
Elle y est charmante, manipulatrice, à fleur de peau.
On y retrouve la Sharon Stone de Basic Instinct avant l'heure.
Ou Renée Soutendijk dans Le quatrième homme.
Face à elle, on a Art Garfunkel.
Que je trouve bien meilleur que dans Carnal Knowledge.
Très sobre et froid, parfois l'air absent.
Et enfin Harvey Keitel en cosplay de Vincent Vega.
Toujours aussi intense dans ses fulgurances.
Le film a une ambiance assez particulière, la narration qui apporte un côté brumeux.
Et l'idée de s'y perdre est plutôt réjouissante, et non-frustrante.
Crue à la Verhoeven, parfois glauque.
Seul bémol pour moi, la conclusion est un peu trop rushé.