Des scènes d'actions plaisantes mais des gags qui tombent à plat

Si ça fait plaisir de revoir Teresa Mo, en revanche on se serait bien passé de Wong Jing en sidekick.

A part les clins d’œil à SPL et Flashpoint les gags sont lourds et la comédie (parfois romantique) ne marche pas. Wong Jing fait du Wong Jing, ça pète dans une voiture et tout le monde s'accuse mutuellement, pour lui ça fait un bon gag. Ceci dit connaissant le bonhomme, surprenant qu'on ait évité le fat shaming c'est déjà ça, de la part d'un gars qui s'amusait dans les années 80/90 à faire des blagues sur le Sida dans ses films, c'était pas gagné.

Reste les scènes d'actions énergiques et bien réalisées, avec Kenji Tanigaki aux manettes on en attendait pas moins. Il y a une bonne utilisation de l'espace et c'est câblé juste ce qu'il faut. Cependant c'est assez triste de voir Donnie Yen se faire doubler sur 90% des scènes d'action, il ne fait que les gros plans.

Si le film se passe en majeure partie à Tokyo, ils ont juste filmé 2-3 plans sur place et pour le reste ils ont reconstitué un Kabukicho like en studio avec l'utilisation de fonds verts particulièrement voyant pour le final.

Bref sorti des scènes d'action plutôt sympa, il n'y a pas grand chose d'autre à sauver, au final le fait que le personnage soit "gros" n'apporte strictement rien au film et à part son titre, le métrage n'a rien à voir avec le film de 1978 de Sammo Hung.