Bienvenue chez les Cas Sociaux

Si le but du réalisateur était de faire un film insipide et chiant, on peut dire que le pari est réussi. Il est possible d'octroyer quelques points supplémentaires pour ne pas trop plomber cette purge, qui à défaut de générer de l'intérêt a le mérite de ne pas être connue. En même temps, en voyant les extraits de critiques au dos de la jaquette, il fallait se méfier : lorsque Télérama, Les Inrocks, Le Monde, Première et les Cahiers du Cinéma ont A-DO-RÉ, c'est que le film est mauvais (dans 86% des cas, source : aucune).

La réalisation molle et dépressive vous fera bâiller aux corneilles, tout comme le scénario et le jeu des acteurs. C'est l'histoire pathétique d'un mec bourré amoureux, un peu comme dans Bienvenue Chez les Ch'tits, mais la différence ici est qu'on ne peut pas se foutre de leur gueule. Pourtant, sur le papier, le synopsis avait l'air plutôt captivant, mais on décroche dès les premières dix minutes du film, à la vingtième pour les plus entraînés. Jusqu'ici, les coréens m'avaient habitué à beaucoup mieux. Un film qui se voulait "auteur", "social" et "malin" mais en fait on s'en fout.