Entre deux rives... le film a sombré
Amis de la nunucherie et de la guimauve hollywoodienne, ce film est fait pour vous ! Une heure trente neuf pour nous embarquer dans une histoire, qui disons le était originale, mais qui a été exploitée à la va vite et sans profondeur.
Il en découle donc nombre d’incohérences probantes sur le pseudo décalage temporel entre les deux personnages principaux, au point de se demander s’ils ne souffrent pas mutuellement d’amnésie, auquel vient s’ajouter une romance digne de « Et si c’était vrai », de sinistre mémoire.
Mais, on pourrait penser que la présence de Sandra Bullock et de Keanu Reeves pouvait sauver le film de ce naufrage prévisible… Il n’en est rien. Elle est aussi crédible dans son mal être qu’une statue de cire, quant à Keanu Reeves, il nous apparaît empâté et pataud.
On comprend mieux pourquoi les distributeurs ont décidé de sortir ce navet en plein cœur de l’été. Les quelques spectateurs les doigts de pied en éventail ont l’exigence de qualité des histoires à la « Nous deux », mais même là l’objectif visé est raté. « Entre deux rives » est bien en deçà !