Avec Entre le ciel et l’enfer, Kurosawa revient à une histoire plus contemporaine. Le scénario est très bon. Il est divisé en trois parties : l’enlèvement de l’enfant puis la rançon finalement donné au ravisseur. L’enquête pour retrouvé et identifier cette homme. Et enfin le suivre pour lui mettre la main dessus et l’arrêter. Chaque parties est excellente. J’ai apprécié chacune d’entre d’elles. Un suspense et une tension prenant se crée au fur à mesure et nous prend au tripes. C’est le premier film en couleur (partiellement) de Kurosawa. Une fumée rose s’échappe d’une cheminée et c’est l’endroit qui permettra aux enquêteurs de connaître l’identité du ravisseur.
Toshiro Mifune (Kingo Gondo) est crédible et particulièrement investie. Tatsuya Nakadai (chef Tokura) est convaincant et sympathique. Les jeunes acteurs incarnant Shinichi (Masahiko Shimazu) et Jun (Toshio Egi) sont très bon pour leur âge et ils sont attachant. Ginjirô Yamasaki joue le ravisseur, son jeux est naturelle.
La réalisation de Kurosawa est particulièrement réussi. L’espace de la caméra est très bien géré : Le ravisseur dit au téléphone qu’il aperçoit la maison de Gondo de là où il est, particulièrement les rideaux fermés. Il demande à Gondo de les ouvrir sauf que les inspecteurs sont à la maison… Ils vont donc se cacher à un angle mort pour que le ravisseur ne les voit pas et ne soupçonne pas quelque chose. Une autre scène bien géré : A la fin de la deuxième partie, le spectateur connait la véritable identité du ravisseur. Il va donc observer l’enquête pour voir comment les inspecteurs vont élucidé cette affaire. Ajouté à cela des plans séquences excellent de l’empereur : l’attente d’un appelle par exemple.
La composition de Masaru Sato est bonne. On ressent le mystère, le suspense et l’attente.
Mes scènes préférés : Dans un train à pleine vitesse, Gondo jette l’argent par la fenêtre pour la donner au ravisseur. Une scène qui à du nécessiter beaucoup de précisions et de timings (Extrait ci-dessous : « La rançon »). Le bilan des enquêteurs avec des petits flashbacks sur ce que chaque enquêteurs à fait dans cette affaire pour remonter vers une piste et/ou trouvé des indices : la voiture du criminelle où est ce qu’il à put téléphoné, ect.
Entre le ciel et l’enfer est un excellent long-métrage. Une histoire plutôt simple au départ : l’enlèvement d’un enfant, mais le scénario aborde aussi les statut sociales entre les riches et les pauvres, et la jalousie. J’ai adoré ce film. J’ai trouvé la narration et l’enquête prenante. Puis la réalisation de Kurosawa qui était impeccable comme toujours.Je vous recommande ce film, si vous êtes fan de films noires.