Une histoire d’amour gay interdite entre deux hommes que tout rapproche, mais que la mentalité actuelle empêche celle-ci de fleurir, ça ne pouvait que me plaire. Le premier film de Mikko Makela est dans cette veine, en nous offrant des moments poétiques en pleine nature de toute beauté. Il nous offre également des échanges humoristiques très drôles entre le héros et son père (Janne Puustinen et Mika Melender). Mais une belle romance, des personnages touchants et de beaux décors ne font pas forcément un bon scénario.
Car je me suis bien ennuyé devant Entre Les Roseaux de Mikko Makela. Il faut dire que son histoire pourrait être racontée en deux fois moins de temps : l’étudiant finlandais revient chez lui, aide un ouvrier syrien à retaper la maison de son père et tombe amoureux de l’ouvrier en question… jusqu’à ce que la vie s’en mêle. On ne peut pas faire plus bateau que ça (même s’il y a des exemples plus flagrants dans ce domaine). Là, on dirait que le réalisateur n’a rien d’autre à nous raconter, les enjeux dramatiques étant presque inexistants. On n’échappe pas non plus aux clichés sur la communauté gay, même si ça reste raisonnable de ce côté-là.
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