La première partie est langoureusement rythmée et nous donne le temps de connaitre les personnages et particulièrement Robert McCall, interprété avec brio par Washington. Les plan sont travaillés, la musique oppressante, on vit avec l'equalizer. On l'écoute nous parlait du Vieil et la Mer comme si c'était la première fois qu'on en entendait parler car il donne envie de comprendre sa philosophie de vie. Les liens entre son épouse et les livres mises en parallèle avec sa propre existence, donnent une profondeur au personnage. Cela se gâte en deuxième partie de film ou la musique devient lancinante, les ralentis exagérés, et le scénario un poil trop jusqu'au-boutiste. La maladie des film américains actuels refait son apparition : la lenteur. Un brin de dynamie aurait abouti à un film plus abouti à mon humble avis. A noté la présence de Dan Bilzerian qui meurt atrocement, ce qui fera plaisir aux joueurs de pokers et aux adversaires de la vulgarité éternelle.