Clapton is a ... cunt
Bien que la critique soit un exercice compliqué, requérant justesse et précision de la part de son auteur, il est des œuvres qui nous facilitent énormément la tâche lorsqu'il s'agit de les descendre...
le 6 févr. 2019
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Un documentaire truffé d'images d'archives qui raviront les plus obsessionnels d'entre nous. Eric Clapton y apparaît comme un génie autodestructeur, amoureux du blues et de culture noire, incapable de gérer sa vie amoureuse, incapable de tenir en place, incapable de faire comme tout le monde et d'être traité comme une énième pop/rock star. Ce type est né pour avoir une guitare entre les mains, pour être entouré des siens, de Jimi Hendrix à B.B King.
Dernier tiers autour d'un virage amoureux raté, d'un Bell Bottom Blues sidérant compte-tenu du contexte d'époque, d'une longue descente aux enfers, de l’héroïne à la bouteille de cognac. "God" est allé dire de sacrées conneries par la suite avant la rédemption. Heureusement que son gars sûr B.B King a été là au bon moment, quand il le fallait, pour dire que c'est l'homme le plus sublime qu'il ait jamais rencontré.
Reste que techniquement, on a l'impression que la voix-off du Guitar Hero a été captée en Facetime. Tout le monde n'est pas Scorsese.
Créée
le 21 nov. 2019
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