"... le homme de les cavernes qui me habite trébuche sur la ombre de lui-même..."
Ernest et Célestine, c'est une histoire sur les couples vus par la société comme contre-nature (carrément dans l'air du temps, donc), défendant la marginalité avec élégance, refusant la xénophobie et vantant l'ouverture aux autres.
C'est très soigné, beau, et au trait agréable. Les aquarelles sont superbes, tout à fait dans le goût des livres de Gabrielle Vincent (sans en être une transposition: le lien avec les livres n'est abordé qu'en conclusion).
Le doublage est excellent, avec un Lambert Wilson étonnant et une Pauline Brunner peut-être un petit peu trop adulte dans son discours, quoique très enfantine dans le jeu.
La musique elle aussi, colle tout à fait à l'univers. Sauf peut-être la chanson en générique de Thomas Fersen qui ne m'a pas séduit et dont j'attendais mieux.
Seul vrai regret : trop de mômes dans la salle, dont un petit groupe était venu le re-re-re-revoir et ne pouvait s'empêcher de dire "ah là ça va être bieeeeen !!!"