Cette soirée fut révélatrice. A plusieurs égards. Le premier me concerne directement, et croyez bien que je me sens parfaitement stupide en écrivant ces quelques lignes. Pourquoi un tel émoi me direz-vous? Eh bien, j'ai eu la faiblesse de suivre des années durant d'acerbes critiques à l'encontre du film 'Escaflowne - A Girl in Gaea', le jugeant indigne de cette série extraordinaire qui me fit découvrir le monde de l'animation japonaise il y a bientôt quinze années. Je n'étais jusque-là qu'un misérable adorateur de Dragon Ball Z et autres fadaises dépourvues de sens, époustouflé par les effets grotesques des genki-dama et autres crépitements énergétiques...
La série 'Vision d'Escaflowne' fut pour moi une révélation, eu égard aux possibilités graphiques et scénaristiques des studios d'animation japonais. Je n'avais jamais connu des 'méchas" que Robotech qui m'était apparu puéril - quoique je révise aujourd'hui mon jugement. Elle m'ouvrit littéralement les portes d'un savoir-faire et d'une qualité aujourd'hui pratiquement disparus...
Mais il ne s'agit pas de faire ici la critique de 'Tenku no Escaflowne', mais bien de l'admirable long-métrage d'animation sur lequel porte cette critique. Or