Une jeune provinciale éplorée raconte son histoire aux artistes bohèmes qui l'on prise sour leur aile. Ses histoires, devrais-je plutôt dire, lesquelles n'ont d'ailleurs rien de triste, car la jolie Marie-Lou narre ses expériences brèves et successives de "bonniche" au service d'employeurs singuliers.
Carlo Rim réalise une comédie à sketches suivant les placements de la jeune fille candide. Son film réunit quelques vedettes dans des numéros d'acteurs plus ou moins drôles et présente des sujets, des milieux sociaux disparates. Ses personnages et ses dialogues, moins sots que dans les comédies populaires courantes de l'époque, donnent au film sa valeur ajoutée. Cependant, dans l'ensemble, les cinq sujets de la comédie ne sont pas follement amusants...Je retiendrai celui réunissant Jacques Morel et Sophie Desmarets, en bourgeois horripilants dans leur maison très animée, et celui associant Robert Lamoureux et Danielle Darrieux, époux artistes, ruinés et saisis. La conclusion s'avère brouillonne et artificielle. La mise en scène est banale, qu'on peut mesurer aux transitions élémentaires entre les différrents sujets.