Esquisses de Frank Gehry par affreuxJojo

Esquisses de Frank Gehry, c'est la rencontre intime entre Frank et Sydney, entre l'architecte et le cinéaste. Mais c'est aussi la porte ouverte pour le spectateur, le curieux.

Frank Gehry a demandé à Sydney Pollack de faire ce documentaire sur le premier. Élogieux, parfois trop. On y découvre ce qu'est l'architecture pour Gehry, le processus et l'idée qu'il s'en fait.
Gehry, c'est surtout Bilbao. On parle même d'"effet Bilbao". C'est dire ! Et pourtant, Le musée est loin d'être la meilleure oeuvre de Gehry. Le Maggie's Centre qu'il a construit (http://www.galinsky.com/buildings/maggiescentre/index.htm) s'élève au-dessus du foin que l'on fait du musée Guggenheim.

Gehry, c'est une équipe et une technologie, plus qu'un homme. Oui, il donne une vision et des croquis. Mais ce n'est permis que part la présence de ces associés (inconnus malheureusement) qui coupent et découpent les maquettes et dessinent et font les plans. Gehry pense et donne une direction. Il le dit de manière détourner car deux de ces compagnons de travail arrivent à déceler comme lui ce qui ne va pas. Dommage qu'ils ne puissent pas s'élever plus haut que leur maître.
La technologie permet à Gehry de ne pas tomber dans la faillite. Et ce dernier n'y comprend rien. Il a de la chance que ses collègues s'en sont occupés.

Sydney Pollack est assez intime à Gehry pour qu'il puisse s'ouvrir ainsi que les autres personnes interviewer. Même si le film est élogieux, on sent que l'oeuvre est réalisé par un intime, celui qui pourra mieux que quiconque ouvrir des portes a priori fermées.
Pollack, toujours, a l'expérience de l'image. Il arrive donc à faire passer le 3D dans un film en 2D de 83 minutes.

Pour finir, Esquisses de Frank Gehry est une approche certain de l'architecture, une ouverture comme l'a fait Gehry lui-même vers la peinture (notamment). On sent cependant que le film est intime et non neutre. À mes yeux, trop long sur la fin.