Le film nous était présenté comme un chef d'œuvre de l'horreur. Il ne parvient qu'à créer par instant une vague angoisse. Le principe est simple : un enfant, sensé représenter l'innocence, est ici le mal absolu, pervers, tyrannique, sadique et meurtrier. Le film joue sur la distorsion entre ce qu'on attend d'un enfant et ce que nous propose Esther. Ça marche dans une ou deux scènes, pas plus. Sur ce même thème, La Malédiction est bien supérieure.
De plus, la révélation finale renvoie le film dans sa banalité bien pensante : ce n'est même pas une enfant, mais une adulte ! Ouf, la morale est sauve...