Quel plaisir, parfois, de ne rien faire un samedi soir.
Avec les tumultes incessants de la vie quotidienne, les électrochocs d'émotions permanentes, Et au milieu coule une rivière est vraiment l'idéal.
Il pleut, faute de ne pas pouvoir aller m'assoir, flâner ou juste éclabousser ma vie de sourire amicale dans un lieu aussi beau que les gorges de ce film, je m’émeut devant cette atmosphère simple et poétique qu'il nous apporte.
J'aime les couleurs opposés des deux personnages principaux. Les yeux sombres et le sourire malicieux de Norman, sa réflexion et son abattement face à l'action démesuré des choses de la vie.
J'aime le vert feu de Paul, sa surprise incessante et son insouciance qui emmène de la joie à chaque particule du film.
Mais ce que j'apprécie surtout, c'est d'être capable de réellement comprendre l'atmosphère des moments du vivre ensemble que veut nous faire passer l'histoire.
Il n'y a rien de plus enivrant, dans la vie, que ces journées de soleil, où la chaleur sèche viens secouer nos sourires.
Ce film est d'une contemplation humaine et naturelle éclatante.