Titre de critique over-pourri.
Juste parce que même quand je n'ai pas de titre, je veux en mettre un.
Bref, deuxième volet de la trilogie du dollar. On prend les mêmes, on ajoute Lee Van Cleef, une banque et un bossu, et on recommence !
En même mieux, dirais-je.
"Pour une poignée de dollars" posait les nouvelles bases du western, et en expérimentait les premières potentialités. On sent qu'avec "Et pour quelques dollars de plus", le style Leone a quelque peu mûri.
Le scénario n'est toujours pas ébouriffant, et la morale, à mon sens, est inexistante. Mais l'intérêt est tout autre. Il repose bien entendu sur une ambiance magistralement orchestrée.
Une musique... Ennio Morricone.
Des "gueules"... Clint Eastwood, Lee Van Cleef, Gian Maria Volontè.
Des plans... Sergio Leone.
Une différence aussi peut-être avec son aîné est que "Et pour quelques dollars de plus" creuse un peu davantage l'aspect émotionnel, avec cette histoire de vengeance sentimentale, illustrée par la lancinante et si emblématique musique de la montre. Cela ajoute indéniablement une grande force à l'oeuvre dans son ensemble, et au duel final, où l'on sent un Mortimer quasiment au bord des larmes, peut-être seule manifestation du coeur dans un monde où "la vie n'a pas de valeur, mais où la mort a un prix".
Le film est une montée en puissance. Pour moi qui l'ai vu plusieurs fois, le début m'a semblé la dernière fois un peu long. Il faut le temps que la machine se rôde. Car lorsqu'elle est lancée, on ne l'arrête plus, comme le cheval de fer lancé en plein Far West.
En bref, un deuxième film mythique de Sergio Leone.
Oui, finalement, on peut le dire, j'aime les "spaghetti".