Alors en instance de divorce, une femme se remémore comment elle en est arrivée là, sa mère s'était déjà séparée de son père.
J'ai envie de dire que le titre français est un immense spoiler à lui tout seul, traduction littérale du nom original Det är aldrig för sent, mais l'intérêt du film n'est pas vraiment là. Il a surtout un intérêt historique, car l'un des deux seuls longs-métrages réalisés par une femme dans les années 1950, et ça se voit dans la narration, qui est entièrement du point de vue de cette jeune femme, jouée par Inga Landgré. Dont j'ai appris sur Imdb qu'elle a plus de 75 ans de carrière et qu'elle a joué un petit rôle dans le Millenium de David Fincher !
Je pense que la principale qualité du film serait dans l'audace de cette femme, qui prend les devants avec son futur mari, qu'elle connait depuis la petite enfance : elle va lui proposer de faire un pacte de sang, c'est elle qui va l'embrasser pour la première fois, et c'est encore elle qui va vouloir coucher avec lui. C'est dire l'amour qu'elle a(vait) pour cet homme, joué par Bengt Blomgren, qui est clairement vu comme un carriériste.
C'est assez court, moins de 80 minutes, le film n'est pas à voir pour son intrigue, mais pour l'histoire d'amour racontée par une femme suédoise, dont la sensibilité irrigue l'histoire.