Les histoires de vieux se multiplient en ce début d'années 2010, comme le Quartet de Dustin Hoffman, Amour d'Haneke ou cette production française dont le nom fait ostensiblement et de manière pas très fine de l'œil à l'héritage de mai 68. Finalement, de communauté intentionnelle, on en parle peu ici. Ce n'est pas non plus une série de gags du temps de Pierre Richard jeune. C'est finalement une réflexion un chouille misérabiliste sur la dégénérescence liée à l'âge, la question toujours redoutée de la maison de retraite, etc... Les « étrangers » Jane Fonda et Daniel Brühl sont finalement ceux qui nous sortent un peu de ce à quoi on s'attend. À part ça, le film pourrait être un téléfilm, finalement assez fade, avec un scénario qui ne fera pas date. C'est pas un film qui donne envie de vieillir, en fait, et c'est bien dommage !