Peu coutumier des court-métrages, je me lance avec le visionnage de cet Eté 96, riche du titre de meilleur court métrage d'animation aux césars 2024.
Et bien ce visionnage ne m'a que peu convaincu. Certes l'histoire est mignonne et rappellera à certains leurs vacances de jeunesse, mais bon une fois lu le synopsis on a un peu fait le tour du sujet. C'est en plus une vision très parisienne de la bretagne (je n'ai pas réussi à trouver d'information sur le lien qu'entretien Mathilde Bédouet avec la bretagne, je ne sait que son parcours scolaire Parisien), avec les vacanciers en marinières qui restent coincés sur une île à cause de la marée montante, difficile de faire plus cliché pour ce court métrage pourtant porté par tébéo ou Tita Productions.
Heureusement finalement qu'il y a ce petit moment de rêverie de Paul, offrant un autre regard plus rêveur sur cette journée de vacance, dommage d'ailleurs que cette rêverie n'ait pas une place plus centrale.
D'un point de vue plus personnel, je n'ai pas non plus trop apprécié la technique de dessin utilisée ici, qui est assez inesthétique et rend même parfois la lecture de l'image gênante (même si le choix des crayons de couleur en parallèle de cette histoire enfantine est plutôt judicieux).
Au final je me suis un peu ennuyé devant ce court métrage (ce qui est quand même décevant vu le format), qui tente par une approche nostalgique de donner de la consistance à cette journée un peu trop banale, bien que la parenthèse de Paul m'ai fais sortir un peu de cet ennui.