Like a hurricane ? Harvest moon ? De Neil Young ?
Et beh non, Everybody got to learn sometimes de Beck pardi ...!
Le titre de ma "critique" est une référence à un article de Vincent Citot (déjà proposée dans ma "critique" du film Her de Spike Jonze sorti en 2013) https://shs.cairn.info/revue-le-philosophoire-2000-1-page-23?lang=fr, trouvable sur le site du Cairn, publié dans la revue Le Philosophoire faisant 48 pages, publié en janvier 2000.
dont voici le sommaire :
I – Du Désir à la Justice : la genèse idéale de l’Amour I – Du Désir à l’Amour : du manque à l’autosuffisance 2 – De l’Amour à l’Éthique : de l’égocentrisme à l’hétérocentrisme 3 – De l’Éthique à la Justice : du particularisme contingent à l’universalisme rationnel II – De l’amour-passion à l’amour-action : la psychogenèse de l’amour 1 – L’amour-passion 2 – L’amour-affection 3 – L’amour-action III – La transformation historique de la relation amoureuse comme processus d’individualisation et de libération : la sociogenèse de l’amour 1 – Du traditionalisme à la modernité : de la communauté à la famille nucléaire 2 – De la modernité à « l’hypermodernité » : l’autonomisation de l’individu au sein du couple
Avec mes mots, on est ici en présence d'un assez beau film sur l'amour et plus particulièrement sur l'attirance (certaine) et exemple de relation (fonctionnelle ou dysfonctionnelle) qu'il peut y avoir entre deux individus. La demoiselle, Clémentine, est franche, libre et a besoin de pouvoir être beaucoup rassurée. Saurait-elle pouvoir trouver en un Joël ce qui lui faudrait ?
Que pourraient-ils avoir chacun et l'autre à pouvoir se reprocher ?
Que pourraient-ils dans leur couple vouloir améliorer ?
Mieux vaut-il qu'ils tentent malgré tout de se mettre et rester ensemble Ou choisissent de se séparer ?
C'est en partie sur ça que le film se propose de pouvoir se pencher.
L'hypermodernité ne peut-elle pas avoir du bon à vouloir se voir se faire émerger des couples de ce calibre là ? Et si oui, en quel nom ?
Celui de pouvoir réunir 2 êtres sensibles, capables de vouloir et pouvoir "créer" des choses ensemble peut-être ?
Ou alors, juste capables de vouloir et pouvoir se retrouver ensemble dans des instants "d'éternité" ?
Eternal sunshine of the spotless mind a aussi cet intérêt, de rappeler qu'il y a sans doute certaines choses que malgré tout on ne devrait jamais pouvoir ou vouloir oublier.
Par ailleurs j'ai toujours dit et pensé "(...) en terme des relations et sentiments, il faut savoir séparer émotions et mental je pense...". Rester le maximum (ou minimum au moins ?) éthique et penser à la "pratique" (...). Bien sûr, les circonstances sont à prendre en compte*, mais je reste convaincue qu'en s'y aidant, rien n'est impossible à quelqu'un qui veut rendre certaines choses possibles. Après vient éventuellement du malentendu, de la fatigue, d'autres rencontres... du lâcher prise.
Pour mon plaisir personnel et de certains pouvant passer par ici je l'espère, voici quelques tirades de ce film m'ayant particulièrement intéressées personnellement :
"I think if there's a very seductive quality about Clementine, it's that her personality promises to take you out of the mundane. Amazing, burning meteorite that'll carry you to another world where things are exciting but (...)" + "Look, man, I am telling you right off the bat I am high maintenance so I'm not gonna tiptoe around your marriage or whatever it is you've got going there. If you wanna be with me, you're with me. Too many guys think I am a concept or I complete them, or I am gonna make them alive. But I'm juste a fucked-up girl who's looking for my own peace of mind".