Eternal Sunshine of the Spotless Mind par khms
C'pas très malin ce que je fais. Je viens de finir de regarder le film et je ressens le besoin de le critiquer. De vous faire parvenir mes émotions. Déjà que mes critiques ne sont pas des chef d'oeuvres de construction, là ça va être particulièrement difficile à suivre. Je ne suis pas Jack Kerouac, j'ai du mal à écrire au fil de ce qui me vient l'esprit.
Donc, contexte, il est actuellement 3 heures et 25 minutes du matin, en cette belle nuit de Mai 2011, celle du 6 au 7 pour être précis j'écoute Atmosphere, une chanson de Joy Division en boucle, j'ai un peu soif. J'étais d'humeur un peu maussade au début, un trip blues-mélancolie. Puis j'ai voulu me matter un film, je suis donc allé farfouiller ma liste d'envies sur SensCritique et j'ai dégotté celui-là, les bonnes notes de mes éclaireurs m'avaient convaincu de le mettre dans ma liste de film à voir. Un peu après, je lance le film. J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans. Faut dire ce qui est, c'est un peu confus au début, mais je m'en suis pas mal tiré au final, comme chacun j'imagine. En plus, contrairement à un film auquel je ne peux m'empêcher de penser maintenant ((500) jours ensemble), j'ai tout de suite détesté la fille dont le héros s'éprend. Impulsive, coupe horrible (et pourtant, croyez-moi, j'A-DORE les cheveux teints de mille couleurs (Ramona Flowers <3)), chiante et intrusive, j'ai eu beaucoup de mal. Surtout que sur l'affiche il y avait aussi Kirsten Dunst. Si les deux actrices avaient été échangés... Ogosh, ça aurait pu être vraiment pas mal.
Mais je m'égare. Au cas où vous ne le sauriez pas, le film compte l'histoire d'un bonhomme qui après avoir découvert que son ex-copine en avait fait de même, va décider d'ôter de sa tête le souvenir de l'être aimé. Une technologie ayant en effet été créé afin de supprimer des souvenirs. Dès lors, la majorité du film se passera dans la lente destruction de toute pensée ayant rapport à son ex, mais aussi à un véritable retour au source, l'occasion pour nous d'en apprendre plus sur les héros.
Le pitch est sympa, le rendu incroyable. Les scènes de destruction et d'oubli sont fulgurantes. Les souvenirs sont très bien rendus grâce à un jeu de lumière saisissant (le sombre étant présent partout où il n'y a plus de souvenir) ou avec des mélanges de plusieurs d'entre eux (de la pluie dans une maison par exemple), ou tout simplement, un bon vieux flou des campagnes. Bref ce premier point m'a subjugué et m'a encouragé à continuer le film quand l'autre gourgandine m'avait épuisé.
Mais c'est sans aucun doute, et avec toute la niaiserie que je peux éprouver le côté romantique du film qui m'a conquis. Oui, malgré que je n'aime pas Kate Winslet. Le fait qu'on remonte toute la vie amoureuse du couple, les hauts et les bas, qu'on voit tout leurs moments de complicité, leur final apocalyptique. Puis il y a aussi ce qui se passe à côté, pendant que Jim Carrey se fait zigouiller la mémoire, ses docteurs qui font des conneries. Elijah Wood qui se sert des techniques de drague de Jim Carrey pour séduire Kate Winslet, Kirsten Dunst en petite culotte, bref, il y a un bon background. J'ai l'impression que je précipite les choses, bwarf, vous voyez où je veux en venir de toute façon !
Au final on s'en sort avec un final qui aura joué avec notre p'tit coeur tout mou tout le long. J'avais une vraie boule au ventre à la fin Je vais éviter de tout spoiler, mais, in the end (the love you take is equal to the love you maaaaaaaaake (et hop j'évite la réétition de aufinal héhé)), si on commençait nos relations à l'envers, en sachant tout ce qui ne va pas chez l'autre, est-ce que ça ne marcherait pas mieux..?