Étreintes brisées par Shalf
C'est le genre de film que l'on va voir parce que Penelope Cruz, beaucoup, et c'est en espagnol, un peu.
Bon accessoirement c'est Almodovar, mais le diktat des réalisateurs dont il faut avoir tout vu m'intéresse peu.
C'est le genre de film que l'on va voir parce que l'on aime les belles brunes, beaucoup. Et on ne peut pas ressortir déçu.
C'est tellement cliché mais tellement vrai : Pedro fait l'amour à son actrice par objectif interposé.
C'est un peu la fureur de vivre à l'envers, la gourmandise qui reste quand il n'y a plus grand chose mais qu'il faut continuer à se rassurer, à se sentir vivant.
Il y a aussi la mise en abîme finale du film dans le film : tout ça pour ça ? Pour ça mais pour tout le reste. Et le rappel que bien au fond, le cinéaste, c'est surtout celui qui nous raconte, via le cinéma, une histoire.
On aime les brunes en rentrant dans la salle, on en sort prêt à se damner pour la première que l'on va croiser.