Présentation du film
Après avoir suivi deux trajectoires de vie totalement différentes, deux frères, Matteo et Ettore, se retrouvent à l’occasion de la maladie de l’un d’eux.
Le cadet, Matteo (Riccardo Scamarcio) a réussi une carrière brillante dans le domaine de la communication. Il est riche, habite un immense appartement moderne en plein centre de Rome. Célibataire, il est homosexuel et mène une vie assez agitée avec un groupe d’amis de son niveau aux idées très libres.
Son frère aîné, Ettore (Valerio Mastandrea) est tout le contraire de lui. Professeur de sciences, il est marié et père d’un petit garçon d’une dizaine d’années, Andrea. Lorsqu’on lui décèle un cancer du cerveau, Matteo offre de l’héberger dans son appartement à Rome pour qu’il soit plus près de l’hôpital où on le soigne. Tout en le sachant perdu, il lui cache la gravité de son mal, tout en faisant tout, y compris – lui qui n’est pas croyant – de l’emmener à Medjugorge en Bosnie, important lieu d’apparitions de la Vierge. Matteo ne change pas pour autant son propre mode de vie…
Mon opinion sur ce film
Une fois de plus, j’aurais dû me méfier quand j’ai vu que ce film avait fait partie de la sélection officielle Un certain regard à Cannes avec laquelle je suis rarement – pour ne pas dire jamais – en accord. Je dois ajouter que, bien qu’il ait été nominé dans pas moins de huit catégories, Euforia n’a obtenu aucun prix. En ce qui me concerne, je ne crains pas de dire que ce film m’a terriblement ennuyé et que je ne le recommanderai à personne. Scenario tordu, scènes improbables, scènes perturbantes et parfaitement inutiles, le film s’étire en longueur sans véritable progression. Seules quelques rares scènes rattrapent le coup, comme celle du vol d’étourneaux au-dessus de l’hippodrome de Rome qui accompagne la retrouvaille des deux frères… Peu de choses en vérité sur un film de près de deux heures.