Attrape Schrödinger si tu peux!
Stallone et Scharzenegger se réunissent pour un film plutôt sympathique, mais sans grande conviction.
Il y avait pourtant de l'idée de refaire un Prison Break version long-métrage (la comparaison est facile, je le sais, merci). Toutefois, Stallone incarne un Michael Scofield à biceps et un semblant de cerveau.
Expert en évasion, Ray Breslin est régulièrement envoyé aux quatre coins des Etats-Unis pour tester les Quartiers de Haute Sécurité et d'y trouver la faille. Il a ses techniques, son savoir-faire, un "don". Il est également payé pour ça.
Voila pourquoi la CIA l'envoie dans l'inconnu. Bla bla bla, gros bras, danger, perte du traceur, rencontre de Rottmayer (Schwarzy), "Olala faut qu'on sorte". Voila le pitch.
Les personnages sont toujours aussi caricaturaux. Les musclés offrent un spectacle agréable à l'oeil. Des incohérences justifiées en fin de film essayant de jouer les Twists finaux mais passant plus facilement pour des facilités d'écriture.
La Bande-annonce faisait pourtant rêver. Le début de film claque, donnant envie de voir la suite. Mais une fois en milieu de film, le décor se met à transpirer le carton pâte et le manque de budget (certainement envolé dans les cachets des acteurs et les scènes d'ouverture / fermeture).
La musique reste correct, simplement cliché. Et tant qu'à y être, quitte à mettre un hélicoptère au-dessus d'un océan, Mikael Hafstrom aurait pu dégoté la BO de Jurrassic Park, autant pour les dinosaures qui y jouent que pour la prestation banale de Sam Neill (mais si, vous savez, Alan Grant, le paléothologue qui fouille les excréments!).
Les seconds rôles sont pratiquement inutiles, malgré Neill, précédemment nommé, Amy Ryan ( DRH tarée de The Office ) ou encore Curtis Jackson (aka 50 cent ... WTF?).
En résumé: Un film qui nous mène en bateau du début à la fin, sans faire trop de vagues.