« Nureta furoppīdisuku » aka « Wet Floppy » aka « Disquette humide »

Cela aurait été un meilleur titre que l'original : "Princesse Eve." C’est avant tout un film d' »Idole », le second (sur 3) pour Ivu après Eve-chan no hanabira, sa plastique compensant un jeu d’actrice limité. Le scénario de Toshimichi Saeki est « abracadadrantesque ». Tout est en place pour un bon gros navet et pourtant Shûsuke Kaneko ne s’en sort pas si mal et s’amuse avec les spectateurs situant une partie de l’intrigue dans un cinéma spécialisé en Roman Porno avec plein d’affiches de la série « Female Teacher« . La dernière scène dans ce cinéma est d’ailleurs homérique grâce au spectateur solitaire. Il ne faut surtout pas chercher un sens à cette histoire centrée sur une disquette égarée. Mais que cette plongée dans les débuts de l’informatique (1984, tout de même) me rend terriblement nostalgique. On ne voit pas le temps passé, il faut dire que les scènes « chaudes » défilent sans interruption allant jusqu’à en mener 3 de front (mention spéciale à celle dans le bureau du directeur). La performance des acteurs est médiocre compensée par des dialogues au premier degré souvent savoureux. On pardonne les multiples extravagances scénaristiques. Ivu en prof dévouée, pas fute-fute, ni bégueule et qui monte vite en température prend bien l’écran. Saeko Kizuki en Kaoru, lycéenne délurée à la voix nasillarde complète le tableau. Kiriko Shimizu (la secrétaire sadique) et Masami Ikoma (la fille avec le projectionniste) n’ont qu’une petite scène. Bref, on l’aura compris, ce n’est pas un film majeur mais 1 heure et 6 mn de « pour de rire ». (sinon, c'est consternant)

TeryA
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le 22 août 2024

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