Comme l’a dit un jour un grand poète : « C’est beau mais c’est loin ». Pas sûr qu’il parlait du Mont Everest, mais la corrélation peut se corréler. Comme le nom du film l’indique, ce n’est pas l’ascension du Mont Demonfion dont il est question, mais de l’Everest. Je dois avouer que comme pour certains films, je n’ai pas grand-chose à dire sur le film. Juste qu’il est bien réalisé et intéressant. On sent le casting impliqué dans le tournage et que ce n’est pas réalisé en studios ou tout du moins en tout en CGI. On voit les acteurs/actrices en chier quand leur personnage en chie. Cela sonne vrai et pour ce genre de film c’est important. Personnellement, J’ai beaucoup aimé le film. L’un des plus gros reproches que je luis ferais, c’est au niveau de sa dramaturgie, vers la fin du film, Baltasar Kormákur manque un peu de subtilité et de dosage dans celle-ci. Peut-être que certaines scènes se sont réellement déroulés, mais parfois c’est un peu trop.
La réalisation est très propre, peut-être un peu trop classique et manque d’ampleur. Mais j’avoue que c’est un peu du pinaillage.
C’est un beau film à voir.