Mélo apaisé
Sept ans après son dernier film de fiction, et après deux documentaires, le grand cinéaste allemand Wim Wenders revient à la fiction en 2015 avec Every thing will be fine, un mélodrame qui sait...
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le 14 avr. 2020
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Soixante quatorze mille spectateurs pour ce nanar ! Quel bide mérité pour Wim Wender qui ferait mieux à 73 ans de couler des jours paisibles de retraite que de nous endormir avec cette histoire qui eut pu être intéressante avec un zeste de persuasion et de talent autres que nous inciter à faire la sieste !
Déjà, le thème exploité (enfin qui aurait dû) a été bien mieux traité dans d'autres tournages. Et la production croyait à ce point à a réussite de ce film dans notre hexagone qu'elle n'a même pas daigné traduire ce navet en français !
Et il paraît que ça aurait été tourné en 3 D ? Ben ça n'a pas fait florès et décidément, le public n'aime pas les prothèses du cinéma en relief, pour lesquels il faut à chaque fois acheter des paires de lunettes différentes ! Les fabricants de télé ont même cessé de produire ce gadget.
Résumons-nous : le scénario déjà est soporifique, et le seul acteur mâle du film, James Franco, semble complètement robotisé tant il joue de manière aseptisée ! A la limite du supportable ! Quant aux actrices normalement plus en pointe, on les plaint car on se demande ce qu'elles sont allées faire dans cette galère enneigée!
Notamment Charlotte Gainsbourg qui ne m'a pas semblée au meilleur de sa forme forme... à moins qu'elle n'ait fait de la chirurgie esthétique, elle qui craint toujours pour son apparence ?
Enfin, question musique, on va subir du début à la fin, une musique abominable d'enterrement qui ne peut qu'encourager un phénomène de rejet de cette histoire bien cauchemardesque...
De profundis : attention, prenez garde à vous : quand un film essuie un bide pareil, la tentation est forte pour les programmateurs télé peu inspirés de le rediffuser à vil prix ! Fuyez tout schuss !
la trois (RTBF) le 05.12.2019
Créée
le 7 déc. 2019
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