"Everyone else" conjugue le verbe aimer à la mauvaise personne du présent, du passé et du futur de l'indicatif. La bonne nouvelle, c'est qu'il s'agit de scènes bien ordinaires. La mauvaise, c'est le manque de rythme, surtout à partir du milieu du film. De ce huis-clos sarde ressort une interprétation banale dotée de dialogues ne servant à rien. Ce qui mérite vraiment le détour, ce sont les paysages proposés par une photographie merveilleuse. "Everyone else", pur jus allemand, n'a pas de fond, et de ce fait, peine dans la forme. La trame de fond (l'amour ou la jalousie) est disséquée trop rapidement et la réalisatrice a bien du mal à donner une image positive sur l'amour des jeunes couples. Ce qu'elle arrive à retranscrire (par erreur ?), c'est uniquement la faiblesse de son scénario. Auréolé (pourquoi ?), "Everyone else" n'arrive pas à convaincre car cette comédie dramatique s'avère très (trôt ?) ennuyante. A méditer...