J'aime les films qui arrivent à faire passer un vrai message préventif ni vu, ni connu.
Du coup on va pardonner le postulat prétentieux de l'affiche, l'indigence du remake (pléonasme?) et surtout, les protagonistes dont le comportement donne envie de moudre du granit avec les dents.
Ils réussissent tout de même à passer du crétinisme facepalmant ("Et si je lisais le Nécronomicon à haute voix, tout en saignant du doigt sur les pages?", "Elle est défigurée avec des yeux tout jaunes et elle nous attaque en disant qu'elle va avaler notre âme, ça doit venir du panini qu'elle a mangé ce midi") au génie absolu option D.I.Y ("J'ai inventé un défibrillateur avec 2 seringues et une batterie de voiture - Pin now, read later) avec la rapidité d'un travelling avant dans les bois.
Oui donc je disais, la prévention c'est important. Faites gaffe à vos bras, les gens. Ça a l'air hyper facile de se les arracher par inadvertance, faites pas les cons et écoutez bien le lapin du métro ok?
On se coince le bras, on tire un peu dessus et en 10 secondes hop - bruit de biscotte gratinée au fromage - c'est plié. Ceux qui disent que ça prend 127 heures sont manchots, c'est pas possible autrement.
Cela dit ça n'a pas l'air si douloureux que ça et après on peut vaquer à ses occupations, découper des déchets organiques pour faire du compost forestier par exemple, tranquille le chat.
Je m'attarde sur un détail, car la vraie cause du film c'est la lutte contre la drogue bien sûr. Pour votre future cure de désintox, songez à cette cabane coupée du monde avec une cave pleine de cadavres d'animaux suspendus à des chaines, et n'oubliez pas de visiter la forêt pleine de branches vicelardes histoire de vous changer l'esprit. #harcelementdesbois