Je vais prendre ton âme !
... Et ta main, et ta tête, alouette.
"Evil Dead II", c'est un peu comme le "Evil Dead I". 'fin, y'a des topos. L'arbre tentaculaire, le démon dans la cave, les gueules grimaçantes, la maison qui vit sa vie de maison hantée, le sang qui gambade hors des corps ... Que du bonheur. J'me régale à chaque fois.
"Je n'ai lu que le premier passage ... Et le premier passage n'est bon que pour faire le mal !"
" Il y a un deuxième passage ?"
" Oui, c'est celui qui fait fuir les démons ! "
" ... Lis-le, alors. "
Evil Dead, c'est du haut de gamme. Ce n'est plus la mèche de cheveux qui devient blanche de terreur, c'est la moitié du crâne. Ce second volet a au moins le mérite d'être encore plus trippant que le premier, qui posait davantage les bases. Ah, là, ça vole partout, le sang change de couleur, tronçonneuse-man vient au secours de la blondinette crédule, les mains coupées se coincent dans des pièges à souris et les arbres ont des gueules traumatisantes avec une bouche béante. C'est n'importe quoi. Et putain que c'est bon. Même la fin est parfaite.
Je ne dirais plus jamais de mal de Sam Raimi, juré, craché. "Jusqu'en enfer" m'avait laissé assez blasée, mais "Evil Dead" est une foutue réussite.