Evil Dead Rise – Quand les démons squattent le T3

Un livre qu’on aurait mieux fait de brûler

Quand tu tombes sur un grimoire qui a l’air d’avoir été écrit par un schizophrène sous acide, le bon réflexe, c’est de le laisser où il est. Mais non, dans Evil Dead Rise, les personnages décident de l’ouvrir comme si c’était leur cahier de poésie. Résultat ? Des démons plus vicieux qu’un stagiaire mal payé, prêts à transformer un appartement cosy en chambre d’éviscération.

La famille, c’est sacré (ou presque)

Cette fois, fini les cabanes en bois pourries au fond des bois : bienvenue dans un immeuble sinistre où l’ascenseur fonctionne mieux pour monter les litres de sang que les habitants. Entre la mère qui se transforme en candidate parfaite pour un film de Cronenberg et les gamins qui découvrent l’horreur avant l’alphabet, Evil Dead pousse la famille au bord du gouffre (et la balance direct dedans).

Du gore en veux-tu en voilà

Le film ne lésine pas sur la sauce tomate, mais c’est du sang. Ça gicle, ça coule, ça poisse. Et les scènes sont tellement intenses qu’on se croirait dans un épisode de MasterChef spécial boucherie. Lee Cronin maîtrise l’art de l’hémoglobine comme un artisan charcutier étoilé, mais attention, certaines séquences te collent l’estomac à l’envers.

Ambiance : entre malaise et frissons

Là où Evil Dead Rise frappe fort, c’est dans son atmosphère. Une tension poisseuse, un immeuble aussi accueillant qu’une morgue un lundi matin, et une caméra qui sait où poser son œil pour que tu ne puisses pas détourner le tien. Même les moments calmes te donnent l’impression que quelque chose va surgir pour te coller une baffe.

Le Necronomicon, star éternelle

Évidemment, le Necronomicon est de retour, parce qu’un Evil Dead sans lui, c’est comme un Big Mac sans sauce. Cette relique maudite, toujours plus dégueulasse à chaque opus, est encore au centre du chaos, prouvant une fois de plus que certains bouquins mériteraient juste un coup de briquet.

Conclusion : Un cauchemar visuel qui fait son taf

Evil Dead Rise n’est peut-être pas au niveau du remake de 2013, mais il tient la route. Entre ses séquences qui te retournent les tripes et son ambiance étouffante, il prouve que la franchise a encore du jus (et beaucoup de sang). Un conseil : ne regarde pas ça avec des spaghettis bolognaises dans ton assiette.

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