Nami, présentatrice d’un late night show, reçoit une cassette montrant un snuff movie (?), à son intention puisqu'au meurtre sont insérées des photos d’elle. Avec quatre amis, elle part sur les lieux (si!), pensant que ce scoop va booster son audience. J’avais la VHS de ce film à l’époque, et ça m’a fait bien plaisir de le revoir. C’est un très bon slasher, des plus classique (on y couche et on y est tué), du moins dans sa première partie parce qu’après, ça devient pour le moins bizarre. Première partie donc, on assiste à des meurtres imaginatifs et très graphiques, sous influence Argento, qui font leur effets, je n’arrive pas à décider si mon préféré est celui éclairé au flash d’appareil photos, ou celui où la pauvre victime est hissé sur le capot d’une voiture par le coup à l’aide d’un collet en fil de fer. Oui c’est sûr que c’est pas pour tout le monde. Toshiharu Ikeda (Angel guts : red porno) ne s’encombre pas de scènes d’attente, va droit au but, on est tout de suite dans le bain. La vraisemblance n’est pas sa préoccupation première, ni celle de ce sous-genre de toute façon. Par contre il se soucie de sa mise en scène et on a droit à un travail efficace, il prend soin de chaque plan, de chaque mouvements, on est très content. A mi-film la plus grande partie du casting est décimée, et l’histoire prend une tournure bizarre qui peine à convaincre, faut dire. Mais Ikeda continue d’assurer, et le film à sa place parmis les slashers des années 80. (vu en 2020)