Ex Machina es ce genre de film qui me fait me demander si je l'ai vraiment aimé juste après l'avoir fini. Pendant tout le visionnage, je reste en apnée, sans savoir si ce que je regarde est décevant ou exaltant. Mais Ex Machina m'a vraiment tenu en haleine. J'ai du le regarder en deux fois à cause de mon emploi du temps et je n'ai cessé de m'impatienter entre les deux parties. Je voulais savoir, je me posais trop de questions, je retenais ma respiration.
Mais mon verdict est clair. J'ai été fascinée par cette histoire. Non pas que Ex Machina propose un traitement de l'IA plus originale, mais un je ne sais quoi qui a créé une vraie tension dans ma tête.
Nathan est ce genre de personnage qu'on adore détester. Mais je n'arrivais pas à me faire une opinion sur lui. Je me sentais un peu comme Caleb. Il me mettais mal à l'aise. Et je pense que c'est ce qui en fait un si bon personnage.
Ava est, quant à elle, fascinante, intéressante. Elle nous questionne, nous affole. Elle semble fragile, mais intelligente. Apeurée mais confiante.
Mais Caleb m'a subjugué. Non pas que j'ai un faible pour Domhnall Gleeson (en vrai si) mais ce jeune homme m'a parut si touchant. J'avais peur pour lui, j'étais tendu à chaque entretien, que ce soit avec Ava ou Nathan. Je retenais ma respiration à chaque instant.
La fin m'a surprise. Elle m'a fait de la peine, m'a gêné, mais elle était la bonne.
La seule chose que je reproche à Ex Machina, c'est toute cette monté de tension qui devient trop aidée vers la fin.
Lorsque Caleb commence à se poser des questions sur sa propre identité, on ne doute plus de la fiabilité d'Ava et on remet en question tout le contexte du film. Alors, j'aurai aimé que le doute sur Ava et ses réelles intentions ne soit pas révélées aussi facilement, et par Nathan. J'aurai voulu le découvrir de manière plus subtil, avec autant de tension que la scène ou Caleb explore les appartements de Nathan.
Mais Ex Machina reste un vrai coup de coeur, avec une intrigue prenante et des personnages tantôt perturbants, tantôt touchants.