Y'a des acteurs et des idées ici. Manque plus qu'un bon scénario !
Bon, je suis un peu méchant sur ce coup là mais j'attendais le film du siècle (oui, parfois je m'emballe, je vous ZUT) et du coup j'ai été un peu déçu, même si le résultat n'est pas si mauvais
Caleb, jeune informaticien (pour une fois sans lunettes, ça change) joué par un Domhnall Gleeson toujours aussi gentillet voit la chance de sa vie se transformer en cauchemar, le jour ou son boss, génie musculeux, arrogant et moralement douteux l'invite à passer une semaine à travailler dans son domaine. (J'aime les phrases illisibles, pleines de parenthèses oratoires. Je vous ZUT encore !)
Dans cet huis clôt Caleb doit étudier Ava, une IA imitant l'humain dans un corps d'actrice hollywoodienne (mais métallique faut pas abuser). Evidemment puisqu'on est dans un film, Ava semble effectivement avoir un genre d'âme et notre héros tombe amoureux.
Et là je me dit : pourquoi ? POURQUOI ? En fait amis lecteurs, c'est juste parce que si on s'est passé du stéréotype des lunettes, on colle en revanche à celui du petit gringallet geek sans amis, sans copine, tellement en mal d'amouuuur qu'il tombe pour l'androïde. Et un cliché, UN.
Là où je m'attendais à un thriller avec une forte dimension psychologique (à partir de quel point une machine imitant l'humain peut elle être considérée comme telle ? ou pleins d'autres questions du genre), avec un duel de volonté entre le trio boss, Caleb, Ava... Et bien j'ai du remplissage dramatique (et convenu) à la place. Dommage, il y avait moyen de faire mieux.
Le seul moment surprenant qui m'a réjouit à été celui où on s'aperçoit que Caleb n'est pas lui même un robot. Ouf !
Un bon film malgré tout dans l'ensemble, mais qui aurait pu être meilleur. On se demande aussi si le directeur de la photographie n'est pas un fan de Game of Thrones au vu de la quantité de nus dispensable au cours du visionnage. Je met 6 grâce au personnage odieux mais intéressant du boss d'Oscar Isaac (et à ses muscles tentateur, oh yeah !)