ce n'est que l'avis d'un simple amateur

Ex Machina ... de Deus Ex Machina je suppose. Et qui fait référence à un procédé qui fut tout d'abord utilisé dans les pièces de théâtres grecques, mais qui fut aussi adapté au cinéma.
Qu'est ce que le Deus Ex Machina ?
C'est tout simplement l'intervention d'une divinité ou d'un "être" divin, et cela sous la forme d'une machination quelconque.
Et je pense que cette référence est parfaitement placé, vu que depuis le tout début de l'informatique. Créer une IA ou "intelligence artificielle" a toujours été considéré comme jouer le jeu de Dieu. En essayer de donner "vie" à quelque chose, ou plutôt donner une conscience à quelque chose.
Ce fut très clairement expliciter tout au long du film.

Le film nous parle d'un certain programmeur, dont le nom m'échappe (ce qui montre que personnage n'est pas si intéressant que ça, et que le jeu de l'acteur est tout aussi obsolète) qui travaille à Blue Note la compagnie de Nathan ( oui je me rappelle de son nom à lui ), et qui a gagner le privilège de côtoyer le génie (Nathan) pendant une semaine. Ce dernier lui propose d'opérer un test, qui est le test de Turing ( très connu au sein de la communauté d'informatique ),( voir imitation game, qui rend hommage à Mr.Turing ) et qui reste très simple : " Si une personne parle à une IA est ne se rend pas compte du fait qu'elle soit artificielle alors le test est réussi".

Bien sur la trame scénaristique dépasse cela, en confondant Thriller psychologique et romance "inter-raciale". Pour nous donner un film, potable mais pas plus. Pourquoi ?
Tout d'abord, je vais commencer par le problème le plus évident : Le personnage principale .
On ne ressent aucune empathie envers ce personnage, car on ne sait rien de lui, il n'est ni charismatique, ni intéressant, il ne peut être personne, pourtant il a l'air d'être un Mr tout le monde.
Deuxièmement : La trame scénaristique. Le film reste globalement prévisible avec un dénouement pas plus choquant que ça.
Mais ce film est potable, et a ses qualités.
La première: c'est la photographie est la mise en scène. Normalement, quand on donner à un décors un coté aseptisé dominant, l'effet est négatif. Mais là , il donne au contraire ce petit sentiment de malaise qui est très bien maîtrisé. Et qui inspire fortement au travail de Danny Boyle, d'ailleurs le réalisateur a écrit La plage, 28 jours plus tard, et Sunshine. Tous les trois sont réalisés par Danny Boyle.
La deuxième qualité: ce le jeu d'acteur des autres personnages. Ce qui a réussit à conforter le sentiment de malaise du film.
Donc on conclusion on fini par avoir un film potable, qu'on peut voir si on est fan du genre et qu'on fini tous les autres films du genre. Mais qui ne restera pas dans les anales.
Et pour ceux qui ont apprécié le film je vous conseil les réalisations de Danny Boyle, qui sont du même style en plus glauque.

Mais rappelez vous. Cela ne reste que l'avis d'un simple amateur.