Mi-Valérie Damidot de luxe, mi-bunker, le vrai sujet de film est la maison.
C'est ce qui est le plus filmé, avec les longs plans sur la déco, les couloirs et les alentours.
Le reste ?
Un film d'esclavage sexuel robotique.
Un malaise permanent dû à la faiblesse intense des dialogues et des personnages manichéens. Tout semble téléphoné, évident, chaque détail est expliqué et sous-titré, au besoin on prend le spectateur en otage avec une bande-son de coeur qui bat au rythme où l'on a voulu une réaction. Quand on me prend par la main aussi fort, je n'ai qu'une seule option possible : arrêter ce mauvais film au plus vite.