D'accord, les 30 ans de Excalibur se sentent sur plusieurs points. Oui, ça a vieilli et ça a quelques défauts qui étaient sans doute présents à l'époque.
Mais c'est sans doute l'une des plus belles visions de la légende arthurienne au cinéma, de par ses acteurs qui personnifient fort bien l'évolution des personnages, par sa musique (le O Fortuna du Carmina Burana, ça garde toujours la même puissance épique évocatrice), par le souffle épique qui règne sur ce film, et par son respect au matériau originel.
Certes, l'histoire est condensée, mais cette vision de l'histoire d'Arthur et Excalibur est suffisamment prenante et bien traitée pour rester compréhensible de tous.
On passe de la barbarie à la grandeur, puis à la décadence, comme le montre l'état des armures (comme dit ailleurs), qui passent du sale à l'éclatant (Lancelot étant le seul, au départ, à avoir une armure immaculée), puis à nouveau au sale.
Une grande tragédie qui reprend magnifiquement l'histoire d'Arthur et Excalibur.