Des armures, de la brume, du WAGNER !
Des armures ternes assaillies par une brume verdâtre, des armures clinquantes caressées par un vent frais sous les frondaisons. Des armures lourdes noyées dans un fog tenace, des armures pointues baignées dans des douves stagnantes. Des armures en cuir, des armure en fer blanc, des armures pour gambader, des armures pour batailler, des armures outrancières, des armures sexistes, des armures engoncées, des armures boueuses, des armures lustrées.
C'est tellement beau et grandiloquent, c'est tellement moche et kitch, c'est une fusion d'opposés sensoriels improbable qui accouche d'une sensation extatique démesurée qui te cloue la rétine.
Des épées brisées, des plastrons fendus, des chevauchées à travers des vergers en fleur, des répliques théâtrales. Des reflets verts partout où la nature s’immisce, des couchers de soleils rouges saturés, et toujours plus de fumigènes, et toujours plus de sang versé à gros bouillons, et toujours plus d'armures dantesques...
ET DU WAGNER !