Faut pas faire chier un koala...
J'ai une certaine admiration pour le cinéma japonais qui est quand même souvent déjanté. Ce film ne déroge pas à la règle.
Nous suivons Tamura, un salary man comme il y en a des milliers au Japon. Sauf que voilà, Tamura est un koala. Il a une vie rêvée : boulot qui marche bien, une femme qu'il aime. Mais un jour, Yoko (sa femme) est retrouvée morte. Ce sera le déclic vers le pétage de plombs du koala... Ce film est donc totalement déjanté. Je me suis demandé tout le temps pourquoi il y avait un koala pour personnage principal (au passage, nous verrons également un lapin albinos dans le rôle du boss et une grenouille qui tient un konbini). Cette histoire de vengeance, car dans le fond c'est ce que c'est, aurait pu être pas mal du tout dans des conditions normales (sans les choses farfelues) et en retravaillant un poil le scénario. Mais là, c'est tellement n'imp' qu'on ait obligé de se marrer. Rigolades causées par des scènes surréalistes (du genre une version comédie musicale d'un procès ou encore la baston de fin avec un jeu de lumière digne des clips des années 80 (vous savez avec les spots de couleurs différentes sur fond noir ^^)). Je ne vous parle même pas du pouvoir des méchants qui pratiquent un art martial qui leur permet de ressusciter. Et je finirais avec ce méga happy end qui nous montre le koala qui demande en mariage sa bien aimée (c'est elle qui voulait se venger et tuer le koala deux minutes avant) avant de gros rires bien bidons.
Bref, c'est un film qui m'a bien fait marrer.