Outre leur omniprésence (bouteilles en plastique en rivière, sur une plage albanaise, pneus, journaux, briques, canettes dans le sol d’un pâturage), le réalisateur montre la récolte des ordures à travers le monde : à vélo puis en camionnette au Népal, où les camions bennes font la queue dans une décharge à ciel ouvert, d’abord en motoneige dans la station de ski de Bettmeralp (dans le Valais suisse, à 1957 m d’altitude, sans circulation automobile) avant que les camions bennes prennent le téléphérique, transport en bateau aux Maldives, récolte dans les fonds marins de l’île grecque d’Andros dans les Cyclades, et sans commentaires. Il y a beaucoup de temps morts avec abus de longs plans fixes (notamment de l’incinérateur autrichien, où des explications auraient été les bienvenues). La dernière séquence, dans le Nevada, est probablement iconique (excès de zèle des nettoyeurs, après le festival alternatif Burning Man dans le désert, qui recueillent le moindre déchet).