Ne soyons pas naïfs : Expendables ne vole pas bien haut, et le casting est le seul argument de vente.
Le scénario ne renouvèle en rien le 7ème Art (renverser une dictature : du jamais vu !), et les dialogues sont surgonflés à la testostérone.
Que reste-t-il alors ? Et bien...ça pète, ça tire, et ça se castagne dans tous les sens, ce qui fait qu'on ne voit pas le temps passer.
L'auto-dérision de tous ces Musclors relève la donne.
Le brin de nostalgie rend également le tout assez agréable, notamment grâce à des scènes invraisemblables façon Années 90.
En bref, ce dernier film de Sly a rempli son principal contrat : celui de reposer les neurones.
C'est déjà pas si mal.