La Galice jusqu'à l'hallali
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Un cinéaste, un chauffeur et une prostituée partagent un taxi dans la nuit cairote. Il est très facile de voir où veut en venir Ahmad Abdalla dans son cinquième long-métrage : montrer la diversité des conditions sociales et les contradictions d'une société qui balance entre tabous et tolérance, selon justement la catégorie à laquelle vous appartenez. Cet After Hours égyptien contient de nombreuses scènes vives et pittoresques mais souffre en même temps d'une construction bancale entre réalisme et onirisme, avec un certain nombre de passages très opaques. Par ailleurs, la psychologie des trois personnages principaux défie toute logique, leur comportement erratique semblant artificiel et simplement destiné à justifier qu'ils passent l'intégralité de cette nuit ensemble.
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Créée
le 19 mai 2020
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