Bonjour, 3 boites d'antidepresseur s'il vous plait.

Oh putaing, Extension du domaine de la lutte ( Edddll ) c'est typiquement le genre de film que le spectateur français va classer directement dans la catégories des films chiants et beaucoup de gens risquent de passer à côté de ce film qui est pourtant très intéréssant de part ces thèmes qu'il aborde et des sentiments qu'il vous fait vivre.

L'expliquer très brievement ? En gros imaginez le personnage de Jack dans Fight Club incarné par Edward Norton, bien, maintenant imaginez que ce fameux Jack ne rencontre jamais Tyler Durden, hé bien ça donne Edddll.

Je vais d'ailleurs vous citer cette réplique qui ma grandement marquée tellement quelle est pour moi, criante de vérité :


" L’intérêt que notre société fin d’éprouver pour l'érotisme à travers la publicité, les magasines et les médias en général sont tout à fait factice. Notre civilisation contemporaine en réalité souffre d'épuisement vital. Au siècle de Louis XIV où l'appétit de vivre était grand, la culture officielle mettait l'accent sur la négation des plaisirs et de la chaire, en rappelant que la vie n'offrait que des joies imparfaites et que la seule vraie source de félicité étant dieu. Un tel discourt ne serait plus toléré de nos jours, nous avons besoin d'aventures et d'érotisme car nous avons besoin de nous entendre répéter que notre vie est merveilleuse et excitante et c'est bien entendu car nous en doutons un peu. "

Edddll de Philippe Harel nous fait vivre des sentiments sincères, justes et crédibles comme jamais auparavant qui est celle de la solitude, de la misère sexuelle, de cet épuisement vital pour citer la citation au sein de notre société contemporaine. Oui le film est terriblement pauvre au niveau de son rythme, oui quelque part on épprouve un profond sentiment d'ennuis mais c'est justement l'intêret de ce film : nous faire vivre pendant un court instant la vie de ces millions d'hommes invisibles aux yeux des gens qui sont de plus en plus nombreux sur Terre et c'est affreusement bien reussi.

Je pense qu'on n'en ressort pas indem de ce film.