Le 11 septembre 2001, nous avons tous compris qu'on vivait un jour particulier, même si l'action se passait à l'autre bout du monde, on savait qu'il faudrait retenir cette date, et que les films et livres qui utiliseraient ces évènements comme base ne tarderaient pas.
On peut dire qu'effectivement il y en a pour tous les goûts.
Ici on suit un enfant replié sur lui même qui a perdu son père dans les attentats et tente de se rapprocher de son père dans une sorte de chasse au trésor géante.
Pour résumer:
dans les affaires de son père il y a un vase
dans le vase il y a une clé
à côté de la clé il y a un papier
sur le papier, il y a un nom: Black
Voici donc notre jeune qui part à la rencontre de tous les Black de new-York pour voir auquel correspond la fameuse clé.
L'histoire est vraiment bonne, mais le film met trop de temps à l'installer, le gamin est globalement décevant, la réalisation trop tape à l’œil, bref c'est pas forcément une réussite
Quelques rencontres se dégagent au milieu de tout ça, comme avec le grand-père muet, mais c'est bien maigre.
Le film prend un peu de substance vers la fin, quand Oscar commence à raconter ce qu'il a ressenti le fameux jour.
Un film bien indigeste alors qu'il se veut justement le chantre de la reconstruction après sinistre,
Ca manque cruellement de subtilité, on a l'impression qu'ils ont pensé à accoler un logo "préparez vos mouchoirs" pour chaque scène larmoyante et y ont renoncé en comprenant que tout le film était une vaste pub pour les kleenex.
Une déception qui a quand même le mérite de nous rappeler que les victimes collatérales sont souvent les plus touchées.